Nous bénéficions tous de la traduction, même si c’est un service que nous tenons parfois pour acquis. Tel est le postulat de la Commission européenne en cette période de l’année où tous les professionnels dont le saint patron est traditionnellement Saint Jérôme fêtent la Journée mondiale de la traduction !
Mais cette journée ne nous est pas réservée. Bien au contraire. C’est un grand événement, une tribune même, qui nous donne l’occasion de faire ce que nous ne faisons que trop rarement : dire au monde qu’il a besoin de nous !
Cette année, l’Union européenne se propose de défendre notre métier. Quelle chance !
#DiscoverTranslation, ce sont des ressources, des articles de référence pour mieux comprendre notre métier, son rôle, son impact, ses implications et aussi son caractère indispensable, depuis la nuit des temps, ou presque !
Voici un lien très utile : https://ec.europa.eu/info/departments/translation/discovertranslation_en
Alors pour résoudre notre petit défi linguistique bilingue, il faut être professionnel de la traduction et des langues pour se poser la question et ainsi savoir que le terme anglais « walrus » venant du danois, il ne pourra prendre un « i » au pluriel comme c’est le cas en anglais des mots qui proviennent du latin tels que « cactus » , à l’exception de « forum et de « decorum », cela va sans dire ! Le pluriel de « walrus » est donc « walrusser » ou encore « walruser ».
Passons maintenant à son équivalent français, le ” morse ». Disons qu’il aurait tendance à ne pas exister dans sa forme au pluriel car il est directement inspiré du nom de son découvreur, Samuel Morse. On dirait donc un Morse, deux Morse, et un chou, deux choux ! Mais ce n’est pas tout. Ce vocable vient également du bulgare морж et du same du Nord morša. À ce titre, s’agissant d’un nom commun, le petit nom de cet impressionnant mammifère marin amphibie aurait droit à un « s » au pluriel.
Youpi ! Les traducteurs, transcréateurs, rédacteurs multilingues sont là pour vous !

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